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Un train de légende : LA CREMAILLERE DE LA TURBIE
Un train de légende : LA CREMAILLERE DE LA TURBIE
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14 septembre 2005

1882 - Premier projet

1882

Situé à l' Est du département des Alpes Maritimes, sur la Route Impériale, unique voie reliant Nice à Gênes, le petit village de La Turbie (environ 480 mètres d'altitude) surplombe la Principauté de Monaco et la mer, fier de posséder un des plus célèbres vestiges de l'Empire Romain, la Tour d'Auguste, que l'on aperçoit de loin.

Depuis 1860, la Route Impériale est devenue la Nationale 7, plus ou moins carrossable, utilisée par les diligences qui assurent le transport des voyageurs.

Toutefois, ceux d'entre-eux désirant se rendre à Monaco doivent, s'ils veulent éviter de faire le grand tour par Roquebrune, emprunter, à partir de La Turbie,  l'ancienne voie romaine ou  les chemins muletiers.

Sur la côte,  l'arrivée des trains P.L.M. (Paris-Lyon-Méditerranée) en Principauté de Monaco, amène un nombre toujours plus important de touristes curieux de profiter des salons de Jeux et de découvrir les environs ...

Amédée BROUSSEAU, jeune ingénieur, imagine de relier La Turbie à la côte, grâce  à un nouveau moyen de traction adapté aux fortes rampes,  le train à crémaillère, dont les premières applications remontent à 1869.

Son projet séduit le banquier parisien Eugène HUBERT qui décide de lui apporter son soutien financier.

Premier projet de tracé :

la ligne partirait du quartier Moneghetti (frontière nord de la Principauté de Monaco) et remonterait la rive droite du vallon de Sainte-Dévote, avec une halte au lieu-dit Le Cros.

Elle aurait une longueur de 1 860 mètres, un tunnel de 100 m. de long et un viaduc de 60 m. à 5 arches de 10 m. d'ouverture , franchissant le vallon à une hauteur de 8 à 10 m..

Les frais sont évalués à 950 000/1 000 000 de francs.

                                                                                          crem_premier_projet1

C'est au cours de la réunion du 2 août 1882 que le Maire, Justin Barralis soumet cette demande au conseil municipal, qui en accepte le principe à l'unanimité.

La délibération du 22 décembre 1882 porte l'acceptation de cette requête qui "peut apporter à la Commune de grands avantages"

 

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